
20 février 2017
Le précédent album d’Albin de la Simone s’appelait «Un homme». Le nouveau aurait pu s’appeler «Une femme» tant il en est question. Il aurait aussi pu s’appeler «un piano», puisque c’est le trait d’union entre les titres : ils ont tous été enregistrés selon la formule piano–voix en deux jours, pour être par la suite généreusement étoffés. Il s’appelle finalement L’un de nous, disponible le 24 février via Tôt ou Tard, du nom de la composition la plus malicieuse de l’album. «L’un de nous / Je ne sais pas si c’est toi ou si c’est moi / Mais l’un de nous / L’un de nous ne va pas».
Albin de la Simone a creusé son sillon de manière aussi modeste que profonde. Parmi la grande famille de la chanson française, c’est lui le plus doux. C’est pourtant une vocation contrariée : il s’est longtemps cru musicien de jazz avant de se découvrir chanteur. La fragilité de son timbre l’a immédiatement conduit à un registre intimiste : il en a fait sa force aujourd’hui. Quand Albin chante, c’est comme s’il vous parlait au creux de l’oreille. Si la légende veut qu’un comte ait commandé à Jean–Sébastien Bach ses célèbres Variations pour l’accompagner tous les soirs dans les bras de Morphée, un mécène d’aujourd’hui ne serait pas déçu en découvrant les chansons qui composent L’un de nous : elles procurent un sentiment de chaleur et de proximité propices à la confiance.
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