20 mai 2015
Il y a un peu moins de quatre ans, Catherine Major mettait au monde «Le désert des solitudes», un troisième album personnel qui a résonné aux quatre coins du Québec jusqu’à l’hiver 2015. Un printemps de composition et d’exploration plus tard, avec ce piano tant aimé dont elle ne peut se départir et avec la complicité nouvelle du réalisateur Jean Massicotte (Lhasa, Pierre Lapointe, Arthur H, Patrick Watson), Catherine Major récidive. Vibrante, en évolution, dans un autre part toujours plus lumineux, elle dévoile l’horizon avec « La maison du monde », une première pièce inédite annonçant la parution, à l’automne, d’un tout nouvel album du même nom, sous l’étiquette Spectra Musique.
Dès les premières notes, le titre absorbe, évolutif, organique, rythmique. Alors que sur une basse profonde et ronde s’entrelacent doucement les pianos, classique, électrique, électronique, la voix de la musicienne s’élève chaude et franche, rayonnante sur les mots de Moran, rythmée par les cordes en parfait accord. Osmose mélodique.
«Mes doigts et moi et nos émois
Mes doigts et moi sur un même toi
Dans la maison du monde
Mais toi et moi du bout des voix
Mais toi et moi vivons déjà
Dans la maison du monde»
Percussif, métronomique, en choeur avec Daran, le refrain s’accroche et l’on ne peut plus s’en défaire. À peine la pièce éteinte, dans une boucle grandiose et orgiaque de sons analogiques, l’on comprend que dans « La maison du monde » la promesse est faite d’un formidable renouveau.
LA MAISON DU MONDE
NOUVEL ALBUM À PARAÎTRE LE 18 SEPTEMBRE 2015
RENTRÉE MONTRÉALAISE
JEUDI 17 MARS 2016, 20 h
THÉÂTRE OUTREMONT • 1248, avenue Bernard Ouest, Outremont